Schiappa et le sexisme
Mais sa tribune de soutien à Nicolas Hulot n’a pas été appréciée. «Sa solidarité de caste l’a emporté sur sa solidarité de genre, juge une ancienne titulaire du poste. Dans ces cas-là, on se tait, on rase les murs et on attend que ça passe.» Mais elle persiste. L’affaire Darmanin la met plus mal à l’aise. Elle admet se trouver «dans une situation compliquée». Et cette fois, elle se tait. «Il y a des plaintes, il faut que la justice passe. Marlène Schiappa fait ses armes. Mais son mari l’affirme: «Sa meilleure arme, c’est son aplomb.» Pas facile, pour ce consultant en ressources humaines de 41 ans, manager de carrière, de toujours trouver sa place aux côtés de cette épouse débordante d’énergie. «Il faut accepter d’être l’homme de l’ombre, l’homme invisible…» Puis il ajoute: «Mais ça a un confort, l’anonymat.» Ensemble, ils regardent la saison 2 de «The Crown», la série historique sur le règne d’Elizabeth II. «Il y a des moments où je m’identifie au prince Philip», s’amuse Cédric. MAHJOUBI - Après avoir évoqué son homosexualité sur Twitter à l'occasion de la journée contre l'homophobie, le secrétaire d'Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, a accordé une interview à Paris Match, dans laquelle il présente son compagnon. ] C'est dans une photo postée sur son compte Instagram que le secrétaire d'Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, a annoncé la nouvelle. Il a décidé de présenter officiellement son compagnon aux Français dans les pages de Paris Match. Depuis son coming-out, Mounir Mahjoubi n'hésite plus à parler librement de son homosexualité. Pacsé depuis 2015, le jeune membre du gouvernement partage sa vie depuis 13 ans avec celui qu'il a rencontré "par échanges épistolaires via un site internet", dit-il dans Paris Match. Très discret depuis sa prise de fonction en mai 2017, Mounir Mahjoubi se dévoile ainsi publiquement en exposant son couple au grand public. Aider ceux qui hésitent à assumer leur homosexualité, voilà l'objectif de Mounir Mahjoubi. Intitulé "Le ministre sans complexe", l'article revient sur l'adolescence et les années d'homophobie dont a été victime le jeune ministre. Les germes sont éradiqués. Alors que si l’on épand directement du fumier, ce sont des milliers de germes qui vont dans le sol ». L’agriculteur de Pigerolles attend bien de cet épandage « un effet boost sur les cultures ». Entouré d'une volumineuse escorte, le ministre de la Transition énergétique a visité les équipements de méthanisation de la ferme Emergence bio. Le méthaniseur offre encore un surplus calorifique que Jouany Chatoux entend bien utiliser « pour chauffer des serres dédiées à la culture du cannabis thérapeutique ». Cannabis thérapeutique: où en est on ? Le ministre et la préfète de la Creuse Magali Debatte se sont retrouvés dans un caisson dédié « à la sélection de plants de cannabis thérapeutique ou bien-être ». François de Rugy a semblé convaincu. Les promoteurs du cannabis thérapeutique creusois ont fait visiter au ministre de la Transition écologique un caisson qui sera destiné à la future sélection de plants. « Ne jamais laisser faire, ne jamais banaliser », a appelé Pierre Dharréville (PCF). « La question de la résurgence de l’antisémitisme est l’affaire de tous les républicains », pour Boris Vallaud (PS). Il a lancé en mars 2018 un plan triennal de lutte contre l’antisémitisme et le racisme, qui prévoit notamment l’expérimentation d' »un réseau d’enquêteurs et de magistrats spécifiquement formés à la lutte contre les actes haineux ». Il prépare aussi une modification de la loi pour renforcer la lutte contre la cyberhaine. Niant mardi tout « amalgame » entre antisémitisme et « gilets jaunes », il a néanmoins affirmé que ces actes interviennent « souvent en marge de ces cortèges » où extrême gauche et extrême droite « se mêlent ». « Le complotisme est très présent dans (les) rangs » des « gilets jaunes », dit le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne. Dénonçant une « instrumentalisation », le député LFI Alexis Corbière a appelé M. Griveaux à ne pas « raconter n’importe quoi: le mouvement des gilets jaunes n’est pas un mouvement antisémite ». Dire le contraire « disqualifie la lutte contre l’antisémitisme ». Un décolleté et une avalanche de commentaires sexistes. C'est ce que vivent de nombreuses femmes au quotidien, jugée sur la tenue qu'elles ont choisi de porter. Ce mardi 24 juillet, c'est Marlène Schiappa qui en a fait les frais. Invitée sur le plateau de BFM TV pour parler de l'affaire Benalla, la secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes a provoqué la colère de certains internautes, non pas à cause de ses propos, mais de sa tenue vestimentaire. En pleine canicule, elle avait choisi de s'habiller avec une robe et une veste. Mais des téléspectateurs ont jugé sa robe trop décolletée et ont publié des commentaires sexistes et haineux sur Twitter. Ca transpire l'urgence et les conseillers en com qui se sont dit: "L'est trop conne: faut faire péter le décolleté !". Sauf que dans le cas de Marlène, fallait penser au push up ! Plusieurs messages d'insultes et de haine ont été postés, à la suite de son apparition télévisée. Si de telles diffamations pouvaient de temps en temps être publiquement punies, les réseaux sociaux ne s'en porteraient que mieux @MarleneSchiappa. Manifestement les quelques condamnations erratiques ne suffisent pas ¿ Quand elle a pris connaissance de ces attaques misogynes, Marlène Schiappa a publié un tweet pour répondre à celles et ceux qui ont critiqué sa tenue. La secrétaire d'État a également tenu à remercier les internautes qui ont pris sa défense face à ce déferlement de haine sexiste. Sexisme : pourquoi est-ce qu'une pub Etam fait polémique ? EN IMAGES - Marre du sexisme ?
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